Investir pour développer une activité productive et génératrice de revenus est souvent considéré comme une nécessité pour échapper à la pauvreté et améliorer le sort des populations vulnérables et/ou en difficulté dans les pays en développement. Le micro-crédit en numéraire (c’est à dire en argent) n’est qu’une des solutions possibles. Une autre solution consiste à proposer un micro-crédit en nature : celui qui reçoit s’engage à restituer à ceux qui l’ont aidé l’équivalent de ce qu’il a reçu en nature, ce qui permet d’en faire bénéficier d’autres.
En Ouzbékistan, par exemple, une famille pauvre reçoit trois chèvres, dont deux femelles, de la part de l’association X. Grâce à ce don, elle assure sa subsistance et développe un petit élevage. Chaque chèvre donnant naissance à un à deux chevreaux par an, et produisant de 2 à 3 L de lait par jour, le troupeau s’agrandit assez rapidement, les besoins nutritionnels du foyer sont couverts et l’excédent est transformé et vendu sur le marché local. En échange de ce soutien, la famille s’engage à restituer trois chevreaux à l’organisation qui lui a fournit les chèvres (deux femelles et un mâle) aussi rapidement que possible.
Ce système simple et peu coûteux permet d’éviter les risques de corruption ou de surendettement et de dépasser les réticences culturelles de nombreuses populations à l’idée de contracter un prêt, surtout si celui ci s’accompagne du paiement d’intérêt. Il est mis en place par de nombreuses associations de Solidarité Internationale à travers le monde. Le don d’animaux (volailles, chèvres, moutons, voire vaches) est le plus fréquent.
pour moi, ce genre de crédit est le meilleur pour éradiquer la pauvreté et aboutir u vrai développement.