Tous à la ferme ?

Les paysans pratiquant l’agro-écologie travaillent beaucoup pour une faible rémunération. Le nombre de demandeurs d’emplois et de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté est très important. La nourriture de qualité leur est ainsi peu accessible. Que faire pour répondre à ces deux besoins ?

Les premiers disposent de savoir-faire et d’outils mais manque de main d’oeuvre et/ou de rémunération suffisant. Les seconds disposent souvent de temps mais manquent de revenus. La situation semble bloquée car les activités intensives en main d’oeuvre sont très défavorisées par une fiscalité largement basée sur le travail. En attendant une réforme fiscale qui ne saurait tarder, ou une réorientation des aides publiques vers des activités d’utilité sociétales, que pouvons-nous faire en tant que citoyens.

Il semblerait naturel que les personnes disposant de temps puissent travailler dans les fermes ponctuellement ou régulièrement, mais la difficulté est de trouver le statut qui le permet pour que cela ne soit pas qualifié de travail au noir car même un don marchandises peut être considéré comme un salaire.

Une piste de réflexion :

.le woofing (www.wwoof.fr) permet le travail bénévole à la ferme contre logement et nourriture

mais pensez-vous à d’autres solutions ?

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